jeudi 25 décembre 2014

Mont Boron (Nice)

Après-midi de Noël. Ciel bleu. La température était douce et invitait à flâner sur les hauteurs boisées à l'ouest du port de Nice.
Pour cette randonnée urbaine de dix kilomètres, j'ai adopté le Circuit 54 du Guide Randoxygène - Pays côtier du Conseil Général des Alpes-Maritimes en l'allongeant un peu dans la partie vieille ville.
Partant du Parc de Stationnement proche de l'Opéra et après avoir traversé le cours Saleya qui est une des plus jolies places de Nice, j'ai traversé l'avenue qui sépare la ville de la mer et marché sur la large digue bondée de promeneurs.
Après avoir fait le tour du port, j'ai encore longé la mer sur un trottoir puis emprunté un petit escalier menant au sentier du littoral, une des parties les plus "sauvages" de la balade.
Sur les flancs raides du Mont Boron, colline se jetant directement dans la mer, s'accrochent et se cachent les villas cossues dont j'ai tenté, errant dans ces ruelles secrètes, de découvrir les mystères par les interstices de grilles en fer impénétrables.
Gravissant de très longs escaliers humides sertis dans les pentes du Mont, j'ai atteint le bois qui couvre la colline de pins d'Alep et autres essences méridionales, et qui dissimule un fort. L'agitation de la ville et des fêtes de fin d'année paraissait éloignée.
Il fallait goûter les moments changeants de ces heures vespérales ; le ciel avait été si bleu, il s'assombrissait, rougeoyait à l'ouest, et enfin noircissait.
Il est, près du sommet du Mont Boron, un lieu béni pour les marcheurs, joggeurs et autres promeneurs : une magnifique fontaine en pierre qui me gratifiait d'une eau excellente.
Au cours de la descente, j'ai découvert une église au style Art-Déco du début du XXème siècle et qui a bien sa place dans ce décor.
En fin d'après midi, les insolents petits flamboiements de la ville reprenaient la place qu'ils avaient laissée à l'astre solaire et j'ai pu contempler les petits bateaux du port qui fêtent la lumière à leur façon.
J'ai fini cette journée dans le vieux Nice, propice à un nombre de flâneries infinies.

Les images ont été faites avec un téléphone portable Samsung S4 mini (...puis retouchées). La fonction GPS du téléphone m'a été utile également, car je me suis servi de la carte OpenCycleMap Sur ViewRanger pour me diriger dans le dédale des ruelles.

Cours Saleya

Plage du Castel


Cap de Nice

Entrée du port des Ferries

Sentier du littoral

Cap de Nice


Vue sur le Cap Ferrat



Un des escaliers reliant les avenues contournant le Boron








Coucher de soleil sur l'Estérel

Nice depuis le Mont Boron


La Fontaine du Mont Boron




Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours

Les lampadaires du quai d'embarquement des Ferries

Le port de Nice



lundi 24 novembre 2014

Autour du Cap Lévi

Profitant d'un nouveau séjour en Normandie, j'ai choisi une belle journée de novembre pour marcher en Cotentin, département de la Manche, territoire que j'apprécie beaucoup pour la richesse de son paysage, entre bocage et criques sauvages, entre Landes d'ajoncs et dunes de sable fin.
Voici quelques images de ces 22 kilomètres.


Les rues serrées du village ne permettant pas de garer la voiture, je me pose devant le manoir de Maupertus.

J'ai perdu l'habitude de marcher dans la boue des chemins creux, mais ce plaisir se rappelle vite à moi.

A l'anse du Brick, il fait frais car le soleil est encore caché par les collines.

Par delà des landes jamais labourées j'aperçois le cap Lévi, son fort, son port, son sémaphore. Cette avancée vers la mer est composée de granit rose et résiste donc à l'érosion.

Ça les fait marrer.

Sur la lande du Brûlé, l'observatoire datant de la dernière guerre. Il commandait une quarantaine de Blockhaus et batteries de canons autour de lui. La couleur sied bien à ce témoin d'un passé sordide.

Le GR223 suit le sentier des douaniers entre les blocs de granit.

C'est l'habitat idéal pour le cormoran marin.

Un muret qui barre le chemin aux bêtes domestiques mais pas aux randonneurs.

J'arrive à l'anse du Cap Lévi, qui abrite un petit port.

Au fond c'est la baie de Cherbourg.


Dans le fort du Cap Lévi, il y a un gîte et les hauts murs offrent un bon abri. Je pensais que la construction datait de Vauban, mais c'est au début du 19ème siècle qu'il a été construit.

De jeunes grands gravelots se reposent.


Le phare du Cap Lévi depuis l'anse des Longs Camps.

Carrière de granite au port Pignot, à Fermanville.

Dunes de la plage de La Mondrée, qui s'étend sur un kilomètre. On sait que la dune est un milieu fragile, aussi je préfère ne pas la piétiner.

Criques de sable fin. Entre les blocs de granit roses, quelques abris quand le vent souffle.

A Inthéville j'admire, de loin, une ancienne ferme-manoir imposante.

Un balisage mauve original.

Le vert du feuillage des chênes résiste.

Le Nord-cotentin appartient en partie à la production maraîchère. Un contre-jour prouve que le choux-rave peut être un objet d'art graphique.

Je suis presque arrivé à Maupertus. Au détour du sentier, je découvre ces magnifiques hêtres plantés il y a 200 ans.


Le soleil va se coucher. Il est temps de saluer Maupertus une dernière fois.