mardi 24 juin 2014

Estrop

Tête de l'Estrop (Haut Verdon) - 24 juin 2014

 
  • Willkommen auf diesem Blog. Wenn Sie sich für Informationen über den Flugzeugabsturz im jahr 2014, gebe ich Ihnen diesen Plan.
  •  La benvinguda en aquest blog. Si vostè està buscant informació sobre l'accident aeri de 2014, vaig posar aquest pla.

Rhododendrons
En venant de la Foux d'Allos
Une balise du GRP du Haut Verdon
La montée vers la baisse de l'Aiguille n'est pas extraordinaire à cause d'une montagne ravagée par les pistes et les pylônes, mais la récompense se trouve en basculant au dessus du refuge de l'Estrop, accueillant et bien situé. En face : la crête de Chabrières.


Un des torrents d'où naît la Bléone, la rivière traversant Digne
La soupe aux orties d'Olivier, le gardien du refuge, est un régal, sa liqueur de Génépi aussi !

Le refuge est en cours d'agrandissement et c'est le grand bazar.
C'est le matin et je grimpe doucement en admirant la tête de Chabrières (2888 m)

La montée vers la tête de l'Estrop n'est pas spécialement technique, mais il faut s'attendre à de larges pentes neigeuses, même en Adret comme ici.


De drôles de formes, sans doute créées par des formations gazeuses ou chimiques lors de la formation du grès, roche composée principalement de silice, rappelons nous.



Vers le sommet, cette montagne a une structure faite de dalles inclinées de grès rose. L'intérêt géologique est certain, en plus de faciliter la marche (malgré les apparences).

Vue vers l'est et le Mercantour

Et un sommet de plus, à 2961 m !

Côté nord, c'est surtout la pente très raide qui m'a empêché de redescendre par ce versant, car la neige était fondante en surface et permettait la marche. Pourtant j'ai essayé, sous la Grosse Barre, à l'est du sommet, mais j'ai fais demi-tour devant tant de verticalité.
Tout en bas de la photo se trouve le glacier de la Blanche, en tout cas ce qu'il reste du glacier le plus méridional des Alpes.
 
Dommage, les Eaux Tortes et cette belle vallée de Laverq me tendaient les bras. La prochaine fois peut-être...

Après... ben... batterie de mon Appareil Photo Numérique déchargée.

En résumé je suis repassé au refuge de l'Estrop boire un verre et rassurer le gardien, le genre de gars qui nous appelle tout de suite par notre prénom et est prêt à appeler l'hélico s'il ne reçoit pas de nouvelles avant le lendemain. J'ai juste dû lui rappeler que mes Salomon basses sont bien des chaussures de randonnée et non des baskets, comme il les a appelées (ah là là roll ).
J'ai bivouaqué sous la baisse de l'Auriac en retournant vers la Foux, j'ai passé la soirée avec une marmotte, enfin presque, on est resté tous deux immobiles pendant 30 minutes à s'observer mutuellement, c'était drôle et aussi très Zen. J'ai essuyé un bel orage de grêle mardi soir puis de pluie le mercredi matin, ce qui m'a permis d'être à nouveau rassuré sur l'excellente tenue de la tente Big Agnès dans les éléments naturels, notamment par vents tournants.

Parcours