samedi 15 août 2015

Objets en aluminium ultra-léger

Article augmenté le 15/08/2015

Couvercles de popotes ultra-légers en aluminium

Voici la première réalisation d'un objet découpé dans une plaque d'aluminium Offset.
Le plus difficile est de trouver ces plaques d'alu, utilisées en imprimerie (voir cette page). J'ai eu la chance d'en obtenir d'une personne les ayant stockées dans sa cave.

Ces plaques ont plusieurs avantages :
Elles ont une une épaisseur de 30/100e de mm, ce qui rend tout objet fabriqué à partir de ce matériau extrêmement léger.
Elles se découpent facilement, avec une paire de ciseaux de tailleur ou des ciseaux d'électricien, en tout cas des ciseaux assez épais de préférence.
La finition des bords et l'arasement des trous se fait facilement avec du papier de verre.
Mais attention à un inconvénient majeur : la plaque d'aluminium Offset ne peut être pliée plus de trois fois sans casser. Du coup, elle ne peut être pliée pour le rangement ni utilisée comme pare-vent en accordéon, par exemple.

Le couvercle que j'ai fabriqué et représenté ci-dessous posé sur une popote Snow Peak 900 ml, est d'un diamètre de 9,6 cm et pèse 8 grammes (10 grammes dans la version avec cheville en bois et vis).

1. Poignée : Une cheville de meuble raccourcie, tenue sur l'autre côté de la plaque par une petite vis à bois et une rondelle.
2. Trois pattes de maintien : faites avec une pliure de la plaque découpée plus large à cet endroit.
3. Huit trous (on en fait autant qu'on veut), pour évacuer la vapeur et, si besoin, verser l'eau après une cuisson. Vu la faible épaisseur de la plaque, un poinçon suffit pour réaliser ces trous.

Le couvercle présenté sur la popote Snowpeak 900


Le même couvercle amélioré à l'aide d'une partie d'une pince à dessin démontée
La pince à dessin en question
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Sur une popote Evernew 400, le couvercle travaillé différemment : 7 grammes !
Le bord est facile à façonner, après de petites découpes en biais au ciseau. Un coup de toile émeri permet d'aplanir les plis.

Deux Pare-vent

Un premier pare-vent ci-dessous, adapté au réchaud à alcool P3RS et une popote Snowpeak 900.
Poids : 19 grammes.
 
Le système de blocage du pare-vent : les deux extrémités de la plaque sont pliées à la pince. Débloqué, il permet de réduire le diamètre du pare-vent afin qu'il entre dans la popote (hauteur du pare-vent = hauteur interne de la popote.


M'étant d'abord inspiré du site zenstoves.net pour mes premiers essais de pare-vent pour réchaud à gaz – mais j'avoue, l'entrée des différentes données est un peu compliquée pour moi, j'ai finalement dessiné moi-même le gabarit du pare-vent ci-dessus.
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Un second modèle que j'utilise régulièrement, adapté à la popote Evernew 400 :
En situation d'utilisation
L'ensemble pare-vent proprement dit : 21 grammes
La partie haute du pare-vent, amovible. Utile en cas de vent.
La partie basse du pare-vent.
L'attache-feuilles en laiton qui maintient la partie basse. Le laiton ne casse pas facilement. J'ai fait plusieurs trous pour changer le diamètre lors de l'utilisation, au besoin.
Le patron du pare-vent. Pour la hauteur : pas plus de 5 cm.
Le couvercle : 8 grammes.
Comment tout tient dans cette si petite popote.
Un élément découpé d'une boîte à biscuit permet de caler le P3RS dans la popote. Pas obligatoire, moi j'aime bien.
La cuillère Esbit Titanium (17 grammes). Ce n'est pas ma préférée (elle se replie parfois pendant qu'on mange) mais pour cette configuration c'est parfait.
Boîte d’allumette + mini-briquet ont leur place.

dimanche 9 août 2015

La Colle du Rouet

9 août 2015
La Colle du Rouet est un petit massif appartenant au grand ensemble géologique de l'Estérel, à l'ouest de celui-ci. Il est proche de chez moi et je décide d'aller le découvrir en ce dimanche, car les prévisions météorologiques me disent que le département du Var va être épargné par les orages annoncés partout.
Le parcours fait 20 kilomètres et est visible sur Openrunner :

Un seul petit tronçon hors sentier : entre le chemin (non tracé sur la carte mais visible sur les vues aériennes) qui grimpe depuis le GR51 et le sommet de la Colle d'Isnard (470 m). Là, j'ai utilisé les mains quelques mètres pour passer une modeste barre rocheuse.
Pas de source. Prévoir deux litres d'eau en été. A la rigueur, on peut boire l'eau de l'Endre en utilisant un filtre et des pastilles purificatrices.

J'invite la randonneuse et le randonneur qui voudrait marcher deux jours dans le coin à compléter ce parcours par le tracé de Galou.

Vue d'ensemble de la Colle du Rouet depuis le sud. Les tons rouges des roches volcaniques se marient merveilleusement bien aux verts des pins et des plantes de maquis :

La vallée de l'Endre, affluent de l'Argens. Le niveau d'eau est quasiment à son minimum :




Partout des traces des grands incendies, notamment celui de 2003 :

Depuis le plateau du Pic Rébéquier, en regardant vers Draguignan, j'admire les collines du Var que ne me cachent pas les nuages. Quelques averses sont tombées ce matin :

J'aperçois les vignobles du domaine de l'Esclans, dans la vallée de l'Endre. Les vins de La Motte et du Muy sont réputés, et ils le méritent :

La fontaine des chasseurs. Circulez, il n'y a rien à boire :

Les fougères ont souffert de la sécheresse cet été, et commencent à roussir :

Je descends de la Colle et admire la basse vallée de l'Argens :

Le ciel bleu réapparait avec l'après-midi :

Un domaine viticole :

A l'entrée de la piste des Pins Pignons qui me fait serpenter dans le maquis :

Les chênes-Lièges sont hélas rares dans ces paysages, depuis les incendies :

On n'utilise pas le terme de Bush ici, mais c'en est un. Impression renforcée par la chaleur du milieu de journée. A l'horizon se dresse le rocher de Roquebrune :