Du 25 au 27 juin 2015, un voyage dans les cirques glaciaires entre les hautes vallées du Var et de la Tinée.
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Je quitte Entraunes vers l'est par les bois de la Moulière. Au fond à droite, la tête de l'Encombrette est dans les nuages.
Le GR52A passe dans la roche au dessus des gorges du Bourdous. Les cimes de la Roche Grande (2752 m) sont dégagées.
Je ne connais pas l'espèce exacte mais c'est une Saxifrage
Les cabanes de la Boulière sous la crête des Rayettes
Je suis monté au delà des 2000. J'aperçois le sommet de Gialorgues et je commence à voyager dans le minéral.
Sous les barres de la Cime de Pal, une trace qu'on devine dans les pierriers va vers le col de Gialorgues.
Un salut à mes amis montagnards.
Entre Tête de la Boulière et Cime de Pal.
Au pied de la Cime de Pal, dont la crête nord abrite le dernier névé. Je commence l'ascension.
Une petite harde de bouquetins est étonnée de ma présence.
Les nuages s'accrochent au sommet, qui pointe à 2818 mètres. Pas d'orage en vue néanmoins.
Arrivé au sommet, j'attends que celui-ci soit dégagé pour faire quelques photos. Au fond à gauche, au nord, les sommets qui entourent le Trou de l'Âne me font signe de venir. A droite la cime de Bolofré (2827 m).
A l'est le vallon de Demandols qui descend à St-Etienne-de-Tinée.
Les cimes emprisonnant le Trou de l'Âne m'impressionnent. De gauche à droite : pointe du Trou de l'Âne (2875 m), sommet Côte de l'Âne (2916 m) et Fort Carra (2880 m). J'ai prévu de descendre ces pentes. Pour l'instant cela me paraît présomptueux.
Vue panoramique vers le nord, toujours depuis la cime de Pal.
Au col de Gialorgues, le vallon du même nom descend vers le nord, formé dans une ancienne vallée glaciaire. Si on marche en suivant ce vallon jusqu'en bas, on arrive à St Dalmas-le-Selvage, situé dans la haute vallée de la Tinée.C'est un autre point de départ possible pour cette randonnée.
La géologie du lieu a inspiré à certains la construction de cairns originaux.
Derrière ces barres se couche le trou de l'âne, objectif principal de cette randonnée. Il y a trois jolis lacs posés sur les pentes, en escalier. Je choisis de ne pas monter plus haut que le premier d'entre eux.
J'en fais le tour, le lieu est accueillant.
Vers l'est : la pointe des trois hommes (2774 m). Juste en face : la cime de la Gorgia (2704 m). Et tout en bas : le refuge non gardé de Gialorgues (12 places).
Après ce tour d'horizon, je m'installe au bord du lac. Pas de moustiques, mais un nombre impressionnant de mouches énervées.
Au matin du deuxième jour, je descends le vallon de Gialorgues. Les lumières sont belles, l'herbe est verte.
C'est fou ce qu'on peut rencontrer d'êtres fantasmagoriques si on laisse libre notre imaginaire.
Le plan en relief du trou de l'âne et du vallon de Gialorgues, avec mon tracé.
Dans la tourmente minérale de ce cratère, il faut avancer à vue avec pour azimut la bonne brèche. Dans le brouillard ce doit être hilarant... Le pierrier, qui s'avérera raide et instable, est à un plus d'un kilomètre.
En attendant l'ascension, pause dans un jardin paysager. Un Rhododendron Ferrugineum a trouvé abri sous un grand Mélèze solitaire. Le hasard a disposé les branches mortes avec art dans cet endroit gracieux.
La suite d'un parcours de plus en plus extraterrestre, qui va rejoindre le sommet de Gialorgues (2761 m) avant de retomber dans le vallon de l'Estrop.
Dernier regard en arrière vers le plus grand des lacs de Gialorgues, depuis le sommet du même nom.
Dans les prairies alpines du vallon de l'Estrop, les lacs sont principalement alimentés par la fonte des neiges.
Dans le vallon de l'Estrop je commence à redescendre, en direction de l'ouest. On voit au fond la cabane pastorale de l'Estrop.
Je surplombe une magnifique cascade.
Je trouve un plat superbe pour bivouaquer, avec l'intention de tester ma tente en mode Tarp, c'est-à-dire en simple toile. Après la photo j'aurai changé d'avis. Les mouches, passe encore, mais les gros moustiques, certainement pas. Je vais donc monter la chambre-moustiquaire.
La beauté à l'état pur. Et le bonheur incommensurable de se sentir bien là.
Le Traquet Motteux batifole entre les rochers.
Matin du troisième jour. Je continue de descendre d'un pas léger.
Le Goupil, animal plein d'astuces mais aussi de puces.
Presque arrivé au fond de la vallée par le chemin de Villard, je passe près de la chapelle St Jean, restaurée par des bénévoles.
Jour propice à la fenaison.
Fin de matinée. Un dernier pont sur le Var et me voici déjà – et à regret, de retour à Entraunes.
Je quitte Entraunes vers l'est par les bois de la Moulière. Au fond à droite, la tête de l'Encombrette est dans les nuages.
Le GR52A passe dans la roche au dessus des gorges du Bourdous. Les cimes de la Roche Grande (2752 m) sont dégagées.
Je ne connais pas l'espèce exacte mais c'est une Saxifrage
Les cabanes de la Boulière sous la crête des Rayettes
Je suis monté au delà des 2000. J'aperçois le sommet de Gialorgues et je commence à voyager dans le minéral.
Sous les barres de la Cime de Pal, une trace qu'on devine dans les pierriers va vers le col de Gialorgues.
Un salut à mes amis montagnards.
Entre Tête de la Boulière et Cime de Pal.
Au pied de la Cime de Pal, dont la crête nord abrite le dernier névé. Je commence l'ascension.
Une petite harde de bouquetins est étonnée de ma présence.
Les nuages s'accrochent au sommet, qui pointe à 2818 mètres. Pas d'orage en vue néanmoins.
Arrivé au sommet, j'attends que celui-ci soit dégagé pour faire quelques photos. Au fond à gauche, au nord, les sommets qui entourent le Trou de l'Âne me font signe de venir. A droite la cime de Bolofré (2827 m).
A l'est le vallon de Demandols qui descend à St-Etienne-de-Tinée.
Les cimes emprisonnant le Trou de l'Âne m'impressionnent. De gauche à droite : pointe du Trou de l'Âne (2875 m), sommet Côte de l'Âne (2916 m) et Fort Carra (2880 m). J'ai prévu de descendre ces pentes. Pour l'instant cela me paraît présomptueux.
Le vallon de l'Estrop depuis le col de Gialorgues.
Au col de Gialorgues, le vallon du même nom descend vers le nord, formé dans une ancienne vallée glaciaire. Si on marche en suivant ce vallon jusqu'en bas, on arrive à St Dalmas-le-Selvage, situé dans la haute vallée de la Tinée.C'est un autre point de départ possible pour cette randonnée.
La géologie du lieu a inspiré à certains la construction de cairns originaux.
Derrière ces barres se couche le trou de l'âne, objectif principal de cette randonnée. Il y a trois jolis lacs posés sur les pentes, en escalier. Je choisis de ne pas monter plus haut que le premier d'entre eux.
J'en fais le tour, le lieu est accueillant.
Vers l'est : la pointe des trois hommes (2774 m). Juste en face : la cime de la Gorgia (2704 m). Et tout en bas : le refuge non gardé de Gialorgues (12 places).
Après ce tour d'horizon, je m'installe au bord du lac. Pas de moustiques, mais un nombre impressionnant de mouches énervées.
Au matin du deuxième jour, je descends le vallon de Gialorgues. Les lumières sont belles, l'herbe est verte.
C'est fou ce qu'on peut rencontrer d'êtres fantasmagoriques si on laisse libre notre imaginaire.
Le plan en relief du trou de l'âne et du vallon de Gialorgues, avec mon tracé.
Dans la tourmente minérale de ce cratère, il faut avancer à vue avec pour azimut la bonne brèche. Dans le brouillard ce doit être hilarant... Le pierrier, qui s'avérera raide et instable, est à un plus d'un kilomètre.
En attendant l'ascension, pause dans un jardin paysager. Un Rhododendron Ferrugineum a trouvé abri sous un grand Mélèze solitaire. Le hasard a disposé les branches mortes avec art dans cet endroit gracieux.
Faite plus tard, cette photographie montre comment je suis sorti du trou de l'âne.
La suite d'un parcours de plus en plus extraterrestre, qui va rejoindre le sommet de Gialorgues (2761 m) avant de retomber dans le vallon de l'Estrop.
Dernier regard en arrière vers le plus grand des lacs de Gialorgues, depuis le sommet du même nom.
Dans les prairies alpines du vallon de l'Estrop, les lacs sont principalement alimentés par la fonte des neiges.
Dans le vallon de l'Estrop je commence à redescendre, en direction de l'ouest. On voit au fond la cabane pastorale de l'Estrop.
Je surplombe une magnifique cascade.
Je trouve un plat superbe pour bivouaquer, avec l'intention de tester ma tente en mode Tarp, c'est-à-dire en simple toile. Après la photo j'aurai changé d'avis. Les mouches, passe encore, mais les gros moustiques, certainement pas. Je vais donc monter la chambre-moustiquaire.
La beauté à l'état pur. Et le bonheur incommensurable de se sentir bien là.
Le Traquet Motteux batifole entre les rochers.
Matin du troisième jour. Je continue de descendre d'un pas léger.
Le Goupil, animal plein d'astuces mais aussi de puces.
Presque arrivé au fond de la vallée par le chemin de Villard, je passe près de la chapelle St Jean, restaurée par des bénévoles.
Jour propice à la fenaison.
Fin de matinée. Un dernier pont sur le Var et me voici déjà – et à regret, de retour à Entraunes.